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Les conditionnements ont la peau dure - Le Temps 1/3

Ce printemps je suis partie quatre jours à pieds avec mon chien. L'idée n'était pas de faire un nombre de kilomètres par jour, d'atteindre un but ou un record personnel...bien au contraire.


Ralentir pour être au lieu de faire

Mon but était de prendre du temps, d'être dans la douceur, dans l'accueil de chaque instant, d'adapter ma route et de respecter mon corps... autant dire que ça semble facile à faire de prime abord mais j'ai pu prendre conscience que mes conditionnements et mon mental ont influencé mon voyage plus que je ne l'aurais souhaité.


Voici le premier de trois textes sur les apprentissages que j'en ai retirés.


Il n'y a pas de "mauvais temps"

Une bonne amie à moi me rappelle souvent qu'il "n'y a pas de mauvais temps". Aller marcher par beau temps est bucolique, agréable, un vrai moment de détente et de plaisir. Aller marcher par temps de pluie, de vent ou de brouillard peut être plus dur, mettre nos nerfs à l'épreuve, être inconfortable et glissant. Ça peut aussi être mystérieux, enchanteur, sombre et magique à la fois.


En y passant suffisamment de temps, la nature m'a enseigné comment percevoir le "temps qu'il fait" différemment. J'ai appris à accueillir la pluie ou le vent comme quelque chose qui est juste présent et qui peut devenir agréable et amusant si je me détends et que je vais avec au lieu d'aller contre. Ça m'a aussi appris par ricochet à accueillir autrement les tempêtes qui se passe à l'intérieur.

Accueille chaque élément comme une bénédiction


"Le Temps est relatif" disait un type très ébouriffé et très intelligent...

J'ai choisi de ne pas avoir accès à l'heure qu'il est, gardant mon natel éteint au fond de mon sac pour les éventuelles urgences. En général, je me fie au soleil pour savoir plus ou moins à quel moment de la journée je me situe et combien de temps il reste avant que la lumière ne décline. Le mauvais temps de ces jours ne m'avait apporté que du ciel gris, très nuageux et donc aucune notion du temps qui passe. Quand j'ai trouvé un joli endroit pour m'installer, j'ai monté mon campement, fait un bon feu, mangé un morceau, me suis étirée, ai visité les vieux arbres du coins et au bout d'un bon moment, et je n'ai plus rien eu à "faire" qu'attendre la nuit...


Je me suis presque sentie inconfortable de ne rien avoir à faire pendant si longtemps. Le temps semblait s'étirer à l'infini comme si quelqu'un avait arrêté la course du soleil. J'ai alors pu percevoir avec davantage de profondeur la puissance de mes conditionnements à utiliser et ne pas perdre mon temps, et la difficulté d'être simplement dans la présence à soi et à ce qui m'entoure.

La VIE EST SIMPLE
(j'ai pas dis "facile", j'ai dis "simple"...)
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